Les espaces lesbiens
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Autrefois exclusivement réservé aux lesbiennes, les espaces lesbiens sont de plus en plus ouverts aux hommes qui s’identifient comme femmes. De plus, les lesbiennes subissent des pressions pour accepter ces hommes comme partenaires sexuels.
L’idéologie transgenre, avec son insistance sur le fait que « l’identité de genre » prend le pas sur la réalité biologique, a des effets particulièrement néfastes sur les lesbiennes.
Les lesbiennes, par définition, sont homosexuelles, ce qui signifie qu’elles sont exclusivement attirées par les personnes du même sexe, et non par des personnes du même « genre ». Cependant, les militants mâles des droits des personnes « transgenres » insistent sur le fait que « les femmes trans sont des femmes » et, par conséquent, que le pénis d’une « femme trans » est un « pénis féminin » (notez qu’environ 85% des « femmes trans » conservent leurs organes génitaux masculins !). Les lesbiennes qui s’opposent à avoir des « femmes trans » comme partenaires sexuels, ou à la présence d’hommes dans les espaces lesbiens, sont vilipendées comme « transphobes » ou appelées « TERFs », et souvent réduites au silence par les organisations mêmes qui prétendent plaider en leur nom. L’affirmation du transgenrisme selon laquelle « l’identité de genre » l’emporte sur la réalité biologique sert effectivement à effacer l’homosexualité. De plus, elle tente insidieusement de contraindre les lesbiennes à accepter des partenaires sexuels mâles – une nouvelle forme de « viol correctif » et, ironiquement une forme violente de thérapie de conversion.
Récemment, des organisations homosexuelles telles que Vogay ou Lilith en Suisse romande ont élargi leur audience aux personnes « queer ». Vogay – à l’origine une association pour les hommes gays fondée en 1996 – a changé de nom pour devenir Voqueer en 2024. Et Lilith – à l’origine une association pour lesbiennes fondée en 1994 – a élargi son bassin d’adhérents pour inclure les « femmes queer » en 2022. Que signifie réellement l’expression « femmes queer » ? Désigne-t-elle les femmes qui s’identifient comme « non-binaires » ? Ou alors parfois aussi des hommes qui prétendent être des lesbiennes ? Eh bien, oui ! En effet, la soirée lesbienne bimensuelle LOL, qui a lieu à Lausanne, est désormais ouverte aux hommes, et d’autres événements populaires, autrefois non-mixtes, sont également ouverts aux deux sexes. En Suisse alémanique, de nombreuses organisations gays et lesbiennes se sont récemment rebaptisées « queer » (p. ex. : Pinkapple Filmfestival, Queersicht Bern), un terme générique qui peut inclure tout le monde – le mot « lesbien » a été complètement supprimé.
Sous l’influence de l’idéologie de l’identité de genre, les organisations lesbiennes ne tolèrent pas seulement les hommes qui s’identifient comme des femmes, elles encouragent activement l’idée qu’un homme peut être lesbienne. Le 9 mars 2023, une conférence à Lausanne intitulée « (In)visibilité lesbienne : les lesbiennes sont-elles en danger ? » a invité un homme, Raphaêlle (Raphael) Guglielmetti, en tant qu’intervenant-conférencier, en mentionnant ses pronoms féminins entre parenthèses. Des hommes se disant lesbiennes ont également été invités à participer au podcast queer de la télévision suisse RTS « Voyage au Gouinistan ».
La communauté lesbienne est en fort déclin, voire en voie de disparition, et les projecteurs sont de plus en plus braqués sur les personnes « transgenres ». L’inclusion d’hommes hétérosexuels qui s’identifient comme femmes et se disent lesbiennes par les associations LGBTQ change la dynamique et l’essence des communautés formées, de leurs espaces et événements. Placer la thématique « trans » au premier plan des discussions laisse non seulement les lesbiennes à la périphérie, mais pousse également les lesbiennes à accepter que ces hommes hétérosexuels devraient être traités comme des « marginalisés et incompris ».
Une enquête sur l’impact de l’idéologie de l’identité de genre sur les communautés, la culture et le bien-être des lesbiennes a été menée aux Royaume-Uni en 2021. Son résultat, publié en avril 2025, exprime la voix des lesbiennes réduites au silence. Le rapport décrit leurs préoccupations concernant les impacts généralisés et profondément ressentis de l’idéologie de l’identité de genre sur leur communauté, par exemple la redéfinition du mot « lesbienne » pour inclure désormais les hommes, la perte d’espaces non-mixtes, la peur d’exprimer ses opinions sur l’idéologie de l’identité de genre au sein des organisations LGBTQ, le manque de figures modèles lesbiennes (en particulier les lesbiennes butch) et le nombre disproportionné de jeunes lesbiennes subissant le processus médical néfaste de la « transition ».
Au Royaume-Uni, suite à la capture des principales associations LGBTQ par l’idéologie « trans », un groupe dissident a été formé en 2019. Cette nouvelle organisation, l’Alliance LGB, reconnait que l’idéologie « transgenre » va à l’encontre des expériences vécues et des objectifs des communautés lesbiennes, gaies et bisexuelles. Kate Harris, signataire de l’Alliance LGB, a déclaré au journal britannique The Telegraph : « La principale différence est que les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles ont quelque chose en commun, en raison de notre orientation sexuelle, ce qui n’a rien à voir avec le fait d’être trans ».
Femina Helvetica rejette l’idée que les lesbiennes puissent être attirées par les « identités de genre » (les hommes qui prétendent être lesbiennes). Nous soutenons les femmes attirées par les personnes du même sexe dans leurs droits à reconnaître ouvertement et fièrement leur homosexualité et à fixer leur propres limites sexuelles et culturelles, sans culpabilité, coercition ou harcèlement.
Liens vers la documentation à l’appui de cette thématique :
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La grande majorité des hommes qui s’identifient comme femmes conservent leur pénis.
https://fairplayforwomen.com/penis/ -
Le changement de nom de Vogay à Voqueer en novembre 2024.
https://voqueer.ch/association/ -
Les statuts de Lilith qui incluent désormais les “femmes queer”.
https://www.associationlilith.ch/_files/ugd/74c485_46f483167fa043a594462e9c26de1c25.pdf -
La conférence intitulée “(In)visibilisation lesbienne” organisée le 9 mars 2023, mentionnant l’invité conférencier mâle Raphaëlle (Raphael) Guglielmetti
https://www.linkedin.com/posts/anne-fournand-287bb9196_ravie-danimer-la-table-ronde-de-cette-soirée-activity-7039480426368782336-5bD8/?originalSubdomain=fr -
L’article sur le coming out du policier Raphaëlle (Raphael) Guglielmetti en tant que « femme trans non-binaire »
https://insertion-vaud.ch/actualites/article/-j-aurai-pu-mieux-preparer-mon-coming-out-au-travail -
Une photographie de Raphaëlle (Raphael) Guglielmetti avant sa “transition”https://fr.skimble.com/people/1jywjecae4jl
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Le podcast queer de la RTS invitant des hommes qui prétendent être « lesbiennes » https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/les-placards-defonces-s1e1-voyage-au-gouinistan-25806151.html
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Une photographie qui montre un homme défiler sous la bannière de l’organisation suisse des lesbiennes LOS, paru dans un article du Courrier du 1 décembre 2024
https://lecourrier.ch/2024/12/01/tabou-gene-et-immunite-presumee/ -
L’enquête “Lesbian erasure” par le collectif Women is This (WIT), publié en avril 2025
https://witsurveyreport.org/lesbian-erasure/ -
LGB se sépare de Stonewall au Royaume-Uni.
https://www.telegraph.co.uk/news/2019/10/23/stonewall-splits-accused-promoting-trans-agenda-expense-gay/ -
LGB alliance Suisse est née:
https://www.lgballianceswitzerland.ch -
Un article de l'Impertinent sur la naissance des alliances LGB, dont en Suisse
https://www.limpertinentmedia.com/post/censure-misogynie-mutilation-de-mineurs-des-homosexuels-denoncent-les-derives-de-la-communaute-qu
