Qui
sommes-nous ?
Notre
mission
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Femina Helvetica est une coalition de femmes basées en Suisse ou ayant des liens avec la Suisse, dont les opinions sur le thème du « genre » sont communes. Cette coalition de femmes est non-partisane. Nous travaillons ensemble pour défendre et protéger les droits des femmes et des filles.
Ces droits fondés sur le sexe sont de plus en plus menacés par les changements de politiques publiques qui confondent le sexe avec « l’identité de genre » ou « l’expression de genre », une tendance exacerbée par l’adoption de la nouvelle loi pour le changement de sexe en 2022.
Nous appelons toutes les personnes, quelle que soit leur affiliation politique ou religieuse, à se joindre à nous pour défendre les droits fondamentaux des femmes et des filles à l’intimité, à la dignité, à l’équité et à la sécurité.
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Nous pensons que la protection des droits des femmes et des filles basés sur le sexe est aujourd’hui un défi social urgent.
Bien qu’il soit impossible de changer de sexe, en Suisse la loi permet de changer l’indication de son sexe dans les documents officiels ainsi qu’à l’état civil. La loi (art. 30b du Code civil) a été modifiée en 2022 afin de simplifier la procédure. Cela s’est produit sans débat public, ni couverture médiatique, ni consultation significative avec les groupes de défense des droits des femmes. La conséquence est que n’importe quel homme peut désormais changer son sexe légal en « femme » en se déclarant simplement femme (auto-identification de genre), et exiger qu’on lui accorde tous les droits et protections durement acquis pour lesquels les femmes se sont battues pendant des décennies. Cela inclut le droit d’accéder à des espaces, des services et des ressources réservés aux femmes.
Le mot « femme » est devenu un concept dénué de sens, indéfinissable, car tout homme peut désormais se déclarer femme. Lorsque des mots tels que « femme » et « fille » ne peuvent plus être définis avec précision pour signifier « femme biologique », le résultat néfaste est que les droits et les protections fondés sur le sexe des femmes et des filles se perdent.
En dehors de cette loi, les femmes en Suisse sont menacées par une autre modification de loi :
Le droit pénal suisse protège les personnes contre diverses formes de discrimination (art. 261bis Code pénal). Le dénigrement public d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de sa race, de son origine ethnique, de sa religion ou de son orientation sexuelle, que ce soit par ses paroles ou par ses actes, constitue un délit. En 2024, une initiative parlementaire a été présentée pour étendre la liste à la discrimination fondée sur le sexe/le genre (en allemand : Geschlecht).
Une nouvelle définition de la femme.
Qu'est-ce que cela signifie pour les femmes et les filles?
(Voir l’article du Tagesanzeiger du 19.12.2024, https://www.tagesanzeiger.ch/anti-rassismus-strafnorm-staenderat-stimmt-erweiterung-zu-482773761485. Si cette motion est adoptée, nous croyons qu’il sera plus difficile de lutter pour les droits des femmes basés sur le sexe, y compris le droit d’accéder à des espaces, des services et des ressources réservés aux femmes. Cela porterait également atteinte à la liberté d’expression. Les opinions sur le thème de « l’identité de genre » pourraient être criminalisées ou conduiraient à un climat d’autocensure, où les individus s’abstiendraient de s’exprimer par crainte de répercussions juridiques. Cela pourrait restreindre tout débat libre sur les questions liées au « genre » et affecter ainsi le débat démocratique en Suisse.
Femina Helvetica interroge de manière critique l’extension de la norme antiraciste au sexe/genre.
Femina Helvetica s’engage pour que les droits des femmes basés sur le sexe en Suisse soient respectés de manière uniforme et cohérente dans tout le pays.
Femina Helvetica s’engage également à protéger les enfants contre la croyance et la pratique néfaste de « changement de sexe » par le biais de « transition sociale », d’hormones et d’interventions chirurgicales.
Notre vision
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Notre vision commune est celle d’une Suisse où les femmes et les filles peuvent être assurées que leurs droits à l’intimité, à la dignité, à l’équité et à la sécurité sont respectés tant dans la loi que dans les politiques publiques.
Une Suisse où les femmes sont libres de se réunir et de discuter des thématiques qui concernent les femmes, de s’exprimer ouvertement sans être menacées d’être réduites au silence, censurées, harcelées ou agressées.
Une Suisse où l’on dit aux enfants qu’ils sont parfaits tels qu’ils sont, et où on respecte leur corps sain sans les traiter avec des médicaments, des hormones et des interventions chirurgicales parce qu’on leur a dit qu’ils pouvaient changer de sexe.
Une Suisse où tous les citoyens et citoyennes peuvent exprimer librement leur personnalité, leur orientation et leurs préférences, tout en prenant en compte la réalité matérielle et biologique.
La dignité, l'équité et la sécurité doivent être préservés tant dans le droit que dans les politiques publiques.

